Le pelage du chat
La beauté du pelage est une préoccupation légitime des propriétaires de chat : en effet, la peau et les poils sont un reflet global de la santé. Un poil lisse, présent sur tout le corps, sans pellicules, brillant traduit un bon état général.
A l’inverse, le poil terne et sec accompagne les insuffisances rénales et hépatiques, les pellicules peuvent signaler une maladie de peau, un trouble hormonal ou des défaillances digestives.
La peau est un tissu qui protège partiellement le chat du milieu extérieur, mais c’est aussi un organe sensoriel extrêmement important. La peau du chat est plus fine que celle de l’homme.
On lui distingue 3 couches : l’épiderme, le derme et la membrane basale, dans laquelle sont situés les structures génératrices des poils et des griffes, les glandes et les éléments sensoriels permettant de percevoir le contact et de ressentir le chaud et le froid.
Les glandes sudoripares participent au maintien de la température du corps du chat ainsi qu'à son hdratation. Quant aux glandes sébacées, elles produisent un film cutané protecteur et les phéromones.
Les glandes sudoripares se situent essentiellement au niveau des extrémités des pattes, sur la zone plantaire, c’est-à -dire la zone des pieds qui est en contact avec le sol.
Ces glandes participent à maintenir la température du corps du chat et son hydratation. Ainsi le chat peut transpirer des coussinets quand il a chaud ou quand il stresse (on voit la marque de ses pattes quand il marche sur un support comme la table du vétérinaire par exemple !)
Les glandes sébacées produisent un film cutané protecteur, et les phéromones, qui sont des substances odorantes qui permettent la communication entre animaux de la même espèce. Ces glandes sont chez le chat très développées et inégalement réparties sur le corps il y en a beaucoup au niveau des joues par exemple.
Les poils vivent et meurent au niveau du follicule pileux. La croissance des poils est maximale à la fin du printemps et minimale pendant l’hiver. L’activité de chaque follicule est cyclique et indépendante de celle de ses voisins, si bien que la mue du chat est une mue dite en mosaïque, ou mue diffuse. Les poils vivent et meurent au niveau du follicule pileux. La croissance des poils est maximale à la fin du printemps et minimale pendant l’hiver. L’activité de chaque follicule est cyclique et indépendante de celle de ses voisins, si bien que la mue du chat est une mue dite en mosaïque, ou mue diffuse.
Les chats d’extérieur muent deux fois par an (au printemps et à l’automne) alors que les chats d’intérieur muent tout le long de l’année, avec néanmoins souvent des périodes plus intenses au printemps et à l’automne.
La densité du pelage est très importante : environ 600 à 1800 poils par cm².Les poils mesurent de 4.5 cm (races à poils courts) jusqu’à 15 cm (races à poils longs).
Certains poils sont spécialisés : les vibrisses.
Les vibrisses sont des poils tactiles très développés. On les trouve surtout sur les joues, les paupières supérieures, la lèvre supérieure. Leur rôle est extrêmement important : ils orientent les déplacements, et participent aux rituels de communication sociale du chat.
Comme tous les poils, ils sont renouvelés ! Vous pouvez être rassurés si vous avez observé une chute…ou si un accident de la vie domestique (notamment une brûlure au-dessus d’une casserole !) en a altéré quelques-uns !
Dans l’espèce féline, la couleur de la peau et du pelage est presque exclusivement due à la pigmentation des poils. En effet, les cellules chargées de pigments (mélanocytes) sont très peu nombreuses au niveau de l’épiderme. La peau est essentiellement de couleur blanche, même quand le poil est sombre. Ce qui différencie le chat de l’homme et du chien…
C’est une caractéristique du chat, qui le différencie sans ambiguïté de l’homme ! Le léchage participe grandement au charme du chat, et à l’impression de propreté (voire de maniaquerie) qu’il véhicule autour de lui.
Le léchage a pour vocation d’éliminer les poils morts, comme le fait le peigne ou la brosse à cheveux.Il y a néanmoins une différence essentielle : le poil mort est partiellement avalé par le chat.
Des pelotes (que l’on appelle aegagropiles ou trichobézoards) se forment dans le tube digestif, et son éliminées soit par les selles, soit par vomissements.
Quand l’absorption de poils est importante et l’élimination insuffisante, on observe des blocages digestifs (phénomènes sub-occlusifs), avec amaigrissement et déshydratation.
Le vétérinaire doit alors intervenir.
D’où l’intérêt d’une prévention sur « les boules de poils »